Petite information : Lire le prologue d'abord ! Ah, j'oubliais...
... Bonne lecture !!! study
Après quelques instants,je découvris une marque derrière mon épaule, "Hiyoku Senshu". Je demandais à un homme qui passait que voulait dire cette marque ?! Il m'expliqua en me dévisageant bizarrement que ce nom était une ville à l'Ouest d'ici.
Je marchai, jour après jour, en cherchant ma destination... Enfin arrivée, j'entrai dans une grande maison dont je ne connaissais pas, ni le propriétaire, ni quelle sorte d'habitat ce bâtiment était !
Je vis un banc et m'assieds, je me sentais lourde, fatiguée et je m'endormis...
-Ahhhh ! J'ai bien dormi !!! dis-je en mettant ma main devant la bouche car je baillais en même temps.
-Qu'est ce que... ?
Je regardais mes mains, mon corps et tous ce qui étaient dans la pièce. Je portais sur moi, une robe à 5 jupons et des collants de soie assortis à mes gants.
Une jeune fillette se tenait à mes côtés, elle me dévisageait avec ses grands yeux verts et sa bouche un peu ouverte, couverte d'un rouge à lèvres de couleurs sang.
"-Qui êtes-vous et où suis-je ? demandais-je avec peur d'être au paradis_ou en enfer_.
-Vous êtes dans ma demeure, mais, je vous est trouvée dans le carrefour du centre, endormis dans l'ancienne église ! Alors à moi de vous posez la même question... Comment appelez-vous Madame ou Mademoiselle et que faisiez-vous dans ce lieu plus visité de nos jours ?
-Je m'appelle... on me nomme EXP... non... je veux dire... Lucy... Lucy Utekaya. répondis-je en bégayant comme une perdue.
J'avais inventé ce prénom, enfin, je l'avais lu dans un mur de pierre, plutôt une statue. Il y avait écrit:
"Prenez garde car Lucy Utekawa vous guête et ne cesse de vous épargner. La prochaine fois que vous serez près du danger, elle viendra vous torturer.
C'est comme ça qu'est mort..."
Ça reflétais mon envie de vengeance.
Je continuais à parler :
-Je suis à la recherche d'un certain professeur de laboratoire. Je me suis endormis car j'étais fatiguée et je... euh, vous n'avez pas répondu à ma question ?!
-Ah, c'est vrai. Désolé, je m'appelle Iyoru... je n'est pas de parents, une famille riche m'a adopté, à la seconde où je rentrais vers ma nouvelle maison, mes nouveaux parents souriaient, mais... ça c'est mal passé. Des hommes contre la société de ma famille ont tiré sur le chauffeur de notre calèche_c'était il y a longtemps...donc il y avait pas de voitures..._ et sur l'un des deux chevaux qui nous conduisaient chez nous. La calèche se renversa et... tous étaient morts à part moi, enseveli sous le boa en fourrures de ma mère. Seule, je ne sais que faire, en vous voyant, vous m'avez rappelé cet incident tragique qui m'a poussé à vous amener ici ! Et c'est aussi pour ça que je n'ai pas, ou plus de nom de famille. dit la jeune adolescente les yeux baissés avec un air attristé.
Elle continua d'un ton plus impatiente :
-Avez-vous un travail ? En recherchez-vous un ?
-Euh... non, mais... dis-je mais à peine avoir commencer ma phrase, elle me coupa pour continuer :
-J'aimerais savoir... si vous pourriez... hum... c'est difficile à dire... soudain, elle ferma les yeux en attente de réponse et avoua se qu'elle voulait dire en quelques secondes.
...si vous pourriez devenir mon majordome ?!!!
Après de longs instants de réflexions, je me décida à répondre:
-Je veux bien, mais à une condition, que vous me rendiez un service.
-Lequel ??? demanda la fillette.
Je lui souffla dans l'oreille droite ma vraie histoire et lui dit mon objectif. Une phrase, à la fin, que personne à part Mlle et moi ne sait... Peut-être un jour, vous l'apprendrez !!
Après m'avoir expliqué en quoi consistait mon métier, on partit faire du shopping. En fait, ce n'est pas très loin de chez elle, c'est sa garde-robe ! On chercha... chercha... et puis on trouva, un habit de majordome:
-Mettez-le. me demanda Mlle. Il appartenait à la domestique de mon père.
Je mit la robe de soie noire, la collerette blanche, les gants tout doux, le collant transparent et les ballerines très confortables.
Après tous les vêtements remis en place, je pensai: "Mon métier consiste à réaliser le moindre de ses désires et de la divertir. Alors... que-faire ? J'ai trouvé ! La ville, allons faire un tour, ça ne lui fera pas de mal avec ses petites jambes maigrelettes !"
Je lui dis mon idée, elle réfléchit longtemps en se frottant le menton, puis accepta.
Quartier Ghost-Five, Carrefour Suffering Death, Rue The Scary Statue, pas très charmant ces noms ! Je comprends pourquoi elle ne sort presque jamais de chez elle, Iyoru ! En plus, la ville est fantôme ! Même pas un chat...
Un chat passe devant nous en courant: "Miaou"... ah si, UN chat !
Une heure de marche, moi, je n'ai pas mal mais ma chère amie à ma gauche ne tient plus debout. Je pris Mlle par sa taille et... Heureusement que je suis forte, et hop, sur les épaules:
-Merci Lucy, je ne sentais plus mes jambes, par contre, vous... ah, oui, vous vous avez de la chance de ne rien sentir ! me dit la fillette sur les épaules.
Mais je lui répondit:
-Si...
-Quoi? intervint Mlle.
-Si, moi aussi je sens les choses, ce n'est pas à cause du corps mais du cœur que l'on ressent. Moi, j'ai des sentiments, je peux ressentir, mais par rapport à vous, j'en ai l'air moins ! Et, je ne pense pas que ne rien ressentir doit être de la "chance" pour ceux qui n'ont là ce cœur ! dis-je aussitôt.
-Si tu le dit... dit Iyoru en croisant les bras, d'un air grognon. Je n'ai plus mal aux jambes tout à coup, tu peux me reposer?
Je posa par terre l'adolescente. Nous reprîmes notre chemin, je regardai tout le temps devant moi, mais après quelques minutes, je m'aperçus que Mlle n'était plus là ! J'imaginais toutes sortes de scènes qu'il pourrait lui être arrivé ; Se perdre dans les ruelles inconnues, s'être fait enlever, ou encore tuer pour recevoir l'argent de sa famille... Mais, j'étais loin de m'imaginer de ce qu'elle faisait. Je cherchai pendant longtemps ma chère maîtresse. Mais en vain...
Soudain, au loin, un cri retentit. Je courus de toutes mes forces. J'entendis un autre cri. Je me retrouva devant une boutique, "Shop Puppeteer". J'admirais la belle vitrine, remplis de marionnettes, toutes plus jolies que sa dernière. Une de ses poupées attira mon attention. Elle ressemblait étrangement à ma forme de chasseuse_voir plus tard dans les images_ Ce pourrait-il qu'un mortel m'est vu ? Non, sinon, il ne serait pas humain...
J'entrai dans le magasin, une clochette retentit lorsque j'ouvris la porte. Je dis:
-Impossible, dehors, derrière les poupées de la vitrine, on dirait que l'intérieur est illuminé, mais, en fin de compte, il n'y a qu'un arche avec un couloir très sombre !
Je renifla une odeur familière:
- Non, ça ne peut pas être ça !... Du sang, je le sens, mais il n'est pas seul, une autre odeur l'accompagne...Mlle ! C'est la même odeur que le parfum de Iyoru. Celui qu'elle avait mis lors de notre rencontre.
J'entendis une voix venir du couloir et des pas se rapprocher :
-C'est donc toi, le majordome de cette fillette ?
Je vis une main tenant Mlle par son manteau de velours. Iyoru était attaché aux lèvres et aux mains avec du scotch "britch"_c'était la marque des scotchs marrons très résistants et larges_.
Un homme la tenait, il était bizarrement vêtu et avait des cicatrices partout sur le corps, et elles se joignaient aux vêtements.
En le regardant de plus près, je vis qu'il n'était pas humain, sa peau lisse, ressemblait à du tissu, de la soie, plus précisément.
Je le regardais d'un air "donne-la-moi-sinon-tu-es-mort" et dit :
-Oui, c'est bien moi, mais depuis peu de temps... Que veux-tu d'elle ?
-Ce n'est pas elle, mais toi, que je veux.Comme tu peux le voir, tu m'intéresse... dit il en montrant du doigt les murs de la pièce.
Je tournai la tête de gauche à droite et vis, des photos en _noir et blanc_, des dessins, des poupées,... Tout ça me représentait, sous toutes mes formes...
-Que me voulez-vous donc ? dis je stupéfaite.
-Je veux votre secret...
-Relâchez-la d'abord ! répondis je sans vraiment comprendre de quoi il parlait.
Il envoya Iyoru d'un fort mouvement sur le côté, sa tête se cogna brusquement contre le mur, évanouie...
Je le regarda les sourcils baissés, m'approchant de mon maître endormie et suspecte de mon adversaire plutôt brutal. L'homme à la peau en tissu était pâle, mais ne regardais que moi. Que me voulait-il ? Et m'a-t-il suivit ? J'allais bientôt avoir le cœur net.
Pendant que j'aidai Iyoru à se relever, je sentais ses yeux rivés sur moi.
-Mlle, vous allez bien ?
-Ne t'inquiète pas pour moi, mais tues-le ! dit elle en montrant du doigt l'adversaire, elle avait l'air encore un peu sonnée et devait voir flou...
-Lâche cette humaine, et dit-moi plutôt, comment fais-tu pour résister à la mort ? dit-il en me jetant un regard meurtrier.
-Je vais te tuer avant que tu ne puisse poser une autre question idiote !
Il se recula dans l'ombre du couloir, je le suivit en tâtonnant les murs, car je ne voyais rien.
Une voix m'appela :
-Viens, plus vite, tue-moi enfin, essaie !
L'odeur du sang s'intensifiait... Je marchai et vit une porte, en bois, dure mais lisse à la fois. J'entrai...
Un monde inconnu se dressa devant moi, un monde remplit de rouge, de poupées et marionnettes.Il y avait une tour à l'horizon...
L'homme s'approcha, une hache à la main, il m'attaqua brusquement pas derrière. Je réussis à esquiver le coup fatal de mon ennemi et essaya de lui arracher le bras... A peine détacher, qu'il se régénéra. L'homme fonça de nouveau vers moi, mais j'eus le temps d'esquiver et de lui arracher les 4 membres... Aussitôt, toutes les poupées bougèrent et me plaquèrent au sol pendant qu'une dizaine emporta le reste de leur maître à la peau de soie...
J'aurais pu attendre un bon moment sans bouger, mais, j'ai préféré me débattre et laisser la mort à toutes ces poupées.
J'avançai près de la tour, égorgeant tout ceux qui se mettraient devant mon chemin...
Une belle poupée aux yeux d'or, devant la porte, me dévisageait... Je détestais son regard, je la déplaça donc vers la gauche. A ma grande surprise, mes mains restèrent collées sur ses hanches, ses yeux tournèrent, devinrent blancs, puis rouges ! Elle me donna un énorme coup de pied, me projetant à 20 mètres plus loin. En me relevant, j'avais un peu le tournis, mais je réussit après plusieurs échecs, a lui planter le points à travers son ventre en porcelaine. Elle se brisa en milles morceaux, tous aussi brillants et clairs...
Je pus enfin rentrer à l'intérieur, sans que quelqu'un n'intervienne. A l'intérieur, le silence régnait, seulement, quelques gouttes d'eau tombait du toit.
J'avançais, entendant des bruits de machines à coudre... Le bruit s'intensifiait, derrière la porte en bois, je l'ouvris. De nombreuses poupées étaient fabriquées dans cette salle, toutes habillées de rouge.
Une odeur flottait dans l'air, celle de l'homme à la soie... Je suivis mon instinct, qui me poussa jusqu'à un passage étroit menant vers une autre salle. Pleine d'armes suspendues au plafond, la pièce sombrait dans l'obscurité absolue... Lorsque tout à coups, les armes tombèrent sur moi. J'eus à peine le temps de les éviter qu'un liquide me plongea dans mes rêves.
-Alors, enfin réveillée ? demanda l'homme, soudain paressant plus grand que moi.
Je regardais autour, et je vis. Ce que l'on m'avait versé sur la tête était du béton ! Je fus prisonnière...
-On va pouvoir enfin parler, sans que tu ne fonces tête baissée dans la gueule du loup ! dit-il en ricanant.
Pendant ce temps, Iyoru entra dans le monde rougeâtre, avança en regardant toutes les poupées éparpillées, puis entra dans la tour... Pour se défendre, elle prit une hache qui était sur le sol, rentra dans la pièce où j'étais et mit la main sur la bouche :
-Lucy, je t'avais dit de le tuer, pas de bavarder.... Mais bon !
-J'aimerais bien, comme tu peux le voir, je suis dans du béton ! criai-je avec insolence.
Libérant ma colère, le béton se fendit et cassa. Je me jetai sur l'homme, avec, comme seule arme, mes poings... Il m'esquiva avec facilité, me regarda et rit :
- Tu ne peux pas me tuer...
Il baissa sa garde. J'en profita pour prendre une faucille géante et lui enfoncer dans le crane... Celui-ci tomba, laissant un petit cri s'échapper. Je m'approchai, toujours avec mon arme, et le lui planta ma main dans sa poitrine ! Arrachant son cœur, je m'aperçus qu'il n'était que mousse...
Comment pouvait-il vivre sans âme ? Comment a-t-il pu se régénérer et commander toutes ces poupées ? De nombreuses questions trottèrent dans ma tête... Elles restèrent sans réponses !
Je ramena Mlle à son manoir. Je sortis de ma poche, la poupée de ma forme de chasseur et la plaça sur l'étagère à côté de mon lit.
-Tu vas préparer le diner ? dit Iyoru, en baillant.
-Dans une heure, au lit, vous me semblez fatiguée !
Elle reprit :
-Alors, ne traine pas !
Je la regardai manger, puis, après l'avoir déshabiller et mit dans ses draps, et me dit en me tenant la main :
-Merci, de m'avoir sauvée...
Fin. . .
Ven 16 Sep - 15:46
